mercredi 6 avril 2011

OMS AIEA WHA WHA WHA


OMS - AIEA (aïeaïaï) Wha Wha 12 40
Source :Andrada Noaghiu, Rue 89


 Whah ! La voix de on maître !
 

Whahhhh ! … c’est le beau nom d’un accord passé entre l’organisation mondiale de la santé et l’Agence internationale de l'énergie atomique (international atomic energy agency)… Déjà, dit comme ça, ça fait un peu gag : le mariage de la carpe et du lapin ou plutôt du tyranausore et de la souris cobaye de labo mais bon… Comment c’est-il Dieu possible un tel assemblage?

Simple! Il était une fois un groupe de travail formé de pontes de médecine sérieux humanistes etc. qui au terme d’une commission d’enquête, avaient imprudemment observé que l’industrie nucléaire allait augmenter les mutations fort peu recommandées pour l'espèce humaine.. Rodrigue qui l’eût cru… bref, ils avaient découvert l’eau tiède et ils en firent part haut et clair car c’étaient des justes. L'ONU alertée créa donc de ce pas la fameuse Agence internationale de l'énergie atomique (c’était en 1957 déjà)… qui devait je cite "accélérer et accroître la contribution de l'énergie atomique à la paix, la santé et la prospérité dans le monde entier."  Ca fait de plus en plus gag. Le nucléaire veille à la paix, la santé et la prospérité du genre humain… En publicité, ça s’appelle le PLD "prendre les devants" (c’est la laudation d’emblée et vigoureuse par le vendeur ou un comparse de défauts funestes prétendus volontaires et utiles d’un produit défectueux afin de scier les pattes aux questions de chalands récalcitrants). Les commerciaux savent faire.
















Vint ensuite, encore plus marrant, un accord avec l'OMS et l’Aiea… stipulant la confidentialité dans certains domaines (?), le secret en quelque sorte.. pour tout projet qui concerne un intérêt commun. (Intérêt commun, vous avez dit commun ? que peut-il y avoir de commun entre la santé et le nucléaire si ce n’est d’être antonymes ? Ce serait pas plutôt commercial qu’il faut lire? Ici, on a le coup du Médiator à la puissance n, car, entre les industriels dont le but est le profit et les médecins dont la préoccupation est théoriquement la santé, on voit mal où peut se situer l’intérêt commun.)… Ce qui devait advenir advint donc, l’Aiea dévora toute crue l’Oms et s’en accorda toutes les prérogatives dans le domaine de la santé… C’est ce qui arrive actuellement à Fukushima comme à Tchernobyl : l’Oms est réduite au rôle d’acteur de composition auquel on souffle un texte dont elle ne doit pas s’ écarter. Elle s’aligne donc sur les chiffres de l’Aies ; c’est le pollueur qui, changeant de casquette, se fait contrôleur de la pollution qu’il génère… et dénombreur de la quantité de ses victimes (nombre, affections, etc.)

Oms + Aies donne aieom...

Ca ne vous évoque rien ? Les labos où les jurys autorisant la mise sur le marché des médicaments sont aussi leurs fabricants et leurs promoteurs ! L’Oms, forte de son statut et de son prestige, va en fait simplement relayer les infos que lui fournira l’Aies. 500 morts ? 5000 ? 500 000 ?… vous avez dit ? C’est comme ils veulent. Dans ce que l’on appelle élégamment conflit d’intérêt, les chiffres sont, cela va de soi, truqués à la baisse. Par exemple pour Tchernobyl, on (c'est-à-dire l’Aies) décide d’exclure la pédiatrie de la recherche de ses conséquences sur la santé … alors que l’on sait que ce sont les enfants les plus touchés ! (Pas fous…)

En fait, en Biélorussie, de génération en génération, il y a de plus en plus de mutations génétiques et dans des zones contaminées, de leucémies, malformations, vieillissement prématuré, diabète etc…Les radionucléides du sol contaminent les aliments mais surtout les arbres, et poussés par la pauvreté, les gens, selon la tradition, cuisinent et se chauffent avec ce bois, le seul dont ils disposent… si bien que la pièce la plus chargée en radioactivité est souvent la cuisine ! Quant aux cendres, servant d'engrais, elles entretiennent et amplifient la contamination de la terre… le paradoxe de ces gestes ancestraux riches de savoir et tout à fait écologiques est qu’ils sont à présent devenus mortifères, bien que les victimes NE PUISSENT PLUS FAIRE AUTREMENT. Ces phénomènes ne s'atténuent pas avec le temps, bien au contraire, ils s'aggravent (lien). (Michel Fernex, pédiatre.)

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